Pour Elliot

Je me rappellerai à vie de ce moment : notre 1er  vrai échange sans aspect médical .

Tu faisais tellement fatigué ! Ce qui était normal : tu avais dû mener un dur combat  pour vivre ce qui ne devait pas être le cas  d'après les médecins.

Pendant que tu étais sous respirateur  je te disais : "Si le  combat que tu mènes est trop dur, abandonne"  et toi tu n'as pas lâché, je me suis servie de ta force pour combattre un mal qui  me rongeait.

Mon esprit n' était pas tranquille ; je n'arrêtais pas de me demander quelle vie tu allais avoir car on savait que ton cerveau était lourdement endommagé .

J'ai coupé court  à mes pensées pour profiter de ce moment tous les deux.